Page:Annales du Musée Guimet, tome 2.djvu/121

Cette page n’a pas encore été corrigée
105
LA MÉTRIQUE DE BHARATA

66. — Pour arriver à ce résultat, on divise par deux le chiffre qui marque le rang en question en le majorant d’une unité s’il est impair ; dans ce cas, ou inscrit, comme correspondant au résultat, une longue qui forme la première mesure de la combinaison cherchée ; s’il est pair, on inscrit une brève. On procède de même sur le résultat de la première division et ainsi de suite jusqu’à ce qu’on ait obtenu la quantité de mesures que contient le type auquel se rattache la combinaison qui fait l’objet du problème à résoudre^^1.

67. — En suivant ces règles qui s’appliquent soit à la recherche de la forme d’une combinaison métrique quelconque, soit à celle de l’ordre qu’elle occupe dans la série des combinaisons possibles, on obtient pour tout vers donné la répartition des longues et des brèves.

68. — L’auteur vient d’indiquer quelles sont les différentes sortes de vers typiques ; il décrira dans le livre suivant les variétés qui s’y rattachent en usage dans les compositions dramatiques.

1 Cf. Ind. Stud., viii, 439 et sqq. Voir aussi dans le même ouvrage les exemples de l’application des différentes régies du prastâra, et particulièrement le tableau des combinaisons métriques possibles sur le type de la gâyatrî. p. 432. — Cette dernière règle est celle qui s’applique au cas dit naslita. Cf. ci-dessus, v. 51.