49. — L’àkrti comprend une syllabe de plus (ou vingt-deux à chaque pàda) ; la vikrti, deux de plus (ou vingt-trois) ; la samkrti, ludt triades (ou vingt-quatre syllabes) ; l’abhikrti une syllabe de plus (ou vingt-cinq).
50 a. — (Enfin) l’utkrti comprend, d’après la métrique, deux syllabes de plus (ou vingt-six à chaque pâda)^^1.
50 b. — L’auteur s’occupera plus loin des groupes métriques qui entrent dans la composition des mûtrâvrttas (ou mètres composés d’un nombre donné d’unités métriques ou de syllabes brèves).
51. — Il va donner aussi la règle du calcul qui sert à trouver la quantité de combinaisons dont un type métrique est susceptible {prastdixi), ainsi que le moyen de connaître la forme d’une combinaison quelconque, étant donné le rang qu’elle occupe dans la série complète des combinaisons possibles (nashta), et quel rang tient dans les combinaisons en question la forme d’un mètre donné (uddishta).
52. — Le prastâra s’applique aux syllabes et aux unités métriques (syllabes brèves) (qui composent les mètres). Un pied de deux syllabes, composé d’une longue et d’une brève s’appelle mandravarna ou bien encore raâtrikâ. 53 et 55. — Pour appliquer le prastâra aux syllabes (c’est-à-dire aux mètres qui sont déterminés par le nombre et la quantité des syllabes) sur un groupe dissyllabique composé d’une longue et d’une brève, il faut inscrire la bi’ève au-dessous de la longue (sur une ligne verticale), puis réitérer la même opération en commençant encore par la longue et en terminant par la brève ; ensuite (sur une seconde ligne verticale parallèle à la première) on inscrit comme précédemment, au-dessous de la longue répétée deux fois, la brève répétée deux fois également^^2.
56-61. — . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ^^3.
1 Cf. Chandom, p. 5 ; Colebr., ii, 1-il et sqq. Iiid. Stiiâ. vin, 240 et sgq.
2 De façon à obtenir pour une combinais ?n métrique représentée par une longue et une brève (" ^) le tableau suivant iz[illisible], qui représente toutes les combinaisons dont deux syllabes de ce genre sont susceptibles. Voir pour l’application de cette même régie empirique à des groupes composés d’un plus grand nombre de syllabes. Ind. Stud., viii, 428. Est-il besoin d’ajouter que pour tous les passades d’un style aussi serré que celui-ci, j’ai dû recourir à une paraphrase plutôt qu’à une traduction proprement dite ?
3 Ces six vers, qui concernent la description des groupes métriques dont sont composés les vers déterminés par les unités métriques qui les constituent, et certaines opérations algébriques qui s’y rapportent, présentent un texte trop peu sûr en certains endroits et généralement trop peu clair pour qu’il ne 8oit prudent d’en suspendre l’interprétation.