5. — Chaque type de mètres (gâyatrî, etc.), n’a pas une forme unique (au point de vue de l’arrangement des brèves et des longues). Aussi les savants disent- ils que les (variétés de) mètres sont innombrables.
6. — Le Gâyatrî et les autres formes typiques servent de mesure aux mètres (en ce qui regarde le nombre de syllabes qui entre dans chaque pàda).
Un grand nombre de ces mètres (ou des combinaisons prosodiques dont chaque forme typique est susceptible) sont en usage, et voici (d’ailleurs) le chiffre total (des combinaisons possibles) :
7. — Le (type de) mètres appelé gâyatrî comporte 64 combinaisons métriques ; l’ushnih en comporte 128.
8. — L’anushtuhh comporte 256 combinaisons, et la brhalî 5l2.
9. — La pahkti comporte 1024 combinaisons et la trishtubh 2048
10. — La jagatî comporte 4096 combinaisons
11. — L’atijagatî, 8192 ;
12. — La çakvari, 16,384 ;
13. — L’atiçakvari, 32,768 ;
14. — L’ashti, 65,536 ;
15. — L’atiyashti, 131,072 ;
16 et 17. — La dhrti 262,144 ;
18 et 19 a. — L’atidhrti, 524,288 ;
19 b et 20. — La krti, 1,048,576 ;
21 et 22. — La prakrti, 2,097,152 ;
23 et 24 a. — L’âkrti, 4,194,304 ;
24 b et 25. — La vikrti, 8,388,608 ;
26 et 27 a. — La samhrti, 16,777,216 ;
27 b et 28. — L’abhikrti, 33,554,432 ;
29. — Uutkrti, 67,108,864.
30 et 31. — La somme des combinaisons métriques que comportent les différents types de vers (dans lesquels les quatre pâdas sont semblables) s’élève à 134,217,72(5 *. Aussi peut-on dire qu’elles sont infinies.
1 Ce total comprend, comme il est facile de s"en convaincre, outre la somme des chiffres ci dessus, les 62 combinaisons dont sont susceptibles les types de vers qui comptent de 1 â 5 syllabes à chaque pâda. On peut voir des exemples de ces vers, qu’on peut considérer comme inusités, Chandom., p. 6 et 7.
Cf. pour le dénombrement des mètres possibles Colebr. ii, 88.
