Page:Annales du Musée Guimet, tome 19.djvu/47

Cette page n’a pas encore été corrigée
27
LALITA VISTARA. — CHAPITRE VII.

J’emprunte à M. Kern la note suivante : « Il faut noter que les signes de beauté, tels qu’ils sont décrits dans ce chapitre, s’accordent en général avec les 32 lakshaṇas et les 80 anouvyañjanas (signes principaux et secondaires) de l’image idéale d’un Bouddha. Ainsi, suniguḍhagulpha correspond à gûḍhagulpha du Lalita vistara, édit. Gale. 122,17 ; ruchiratâmranakha dans la même stance et sl. 41, avec tâmranakha, etc. Comp. Eug. Burnouf, Lotus de la bonne Loi, 583 sq. Aucune distinction n’est faite par notre auteur entre lakshaṇa et anuvyañjana. » Voy. dans le Mahâvastu, éd. de M. Sénart, p. 550, la note pour la p. 220 du texte.

Comp. aussi l’énumération des signes principaux et secondaires, d’après les Bouddhistes du sud, dans le Manual of Budhism de Spence Hardy, p. 367, et dans The Wheel of the law, d’Alabaster, p. 113 ; et dans le Sutta nipata, trad. de M. Coomara Svami, p. 158-159, les 32 signes.

La dernière partie du Stan-jour Tibétain (Asiat. Res. p. 583), contient une description de l’image d’un Bouddha, eu égard aux proportions des divers membres de son corps.

Parmi les signes du corps qui distinguent le Bouddha, remarquons le 7e, qui est complètement phénoménal : « Il a quarante dents égales, » et le 13e : « Il a la mâchoire du lion, » qui est le nom de son grand’père, et qui doit être pris pour un signe héréditaire.

Les ongles du Bouddha sont de la couleur du cuivre rouge (signe secondaire, n° 2) comme ceux de Krishna {Harivança, trad. de A. Langlois, t. II, p. 229).

Parmi tous les signes qu’énumère la Lalita vistara, n’est pas mentionné celui de l’allongement de la partie inférieure des oreilles qu’on retrouve à toutes les statues et statuettes qui représentent Çâkya-Mouni. C’est, probablement, parce qu’on obtient cet allongement d’une manière artificielle.

P. 101, stance 73. Au fils de sa sœur, c’est-à-dire à Naradalta, son neveu.

P. 103, st. 79. « Je ne leur ai vu aucune ombre. » Suivant leslndous, le corps des dieux ne fait pas d’ombre.

P. 105, st. 93. » Placés à la limite de l’existence ». Les mots traduits ainsi sont bhavâgrê sthitâh. Nous les retrouverons au chap. xxi, stance 81.