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LALITA VISTARA. — CHAPITRE IV.

« Le tahly est un petit bijou d’or que toutes les femmes mariées portent suspendu au cou ; on enfile ce tahly dans un petit cordon composé de 108 fils très fins, tressés ensemble. » [Mœurs, institutions et cérémonies des peuples de l’Inde, par l’abbé J. A. Dubois, p. 110.)

Suivant La Loubère (Du Royaume de Siam, Paris, 1691, t. I, p. 443), les Talapoins de Siam ont aussi des chapelets de 108 grains, sur lesquels ils récitent des paroles bâli.

Dans Samuel Beal (A catena of Buddhist scriptures, p. 414), il est question d’une dharaṇî (formule magique), qu’on répète 108 fois.

P. 38, l. 1. Peut-être vaut-il mieux dire : la patience des lois (dharma non produites, comme n° 106, p. 37.

Id., stance 7. « Dans cette assemblée ». « Une assemblée » semble meilleur.

M. Senart, dans le t. I de son édition du Mahâvastu, croit trouver ici, dans le composé svakrĭtê de la st. 7 du Lalita vistara, édit. de Calcutta, le même sens qu’il lui a déjà attribué. V. sa note, p. 622, pour la page 349 1. 2 du Mahâvastu.

Les manuscrits de Paris du Lalita vistara ont saskrĭtê qui n’a pas de sens, mais qui, comparé à la version tibétaine où l’on trouve pour correspondant hdus byas, doit être lu sam̃skrĭtê. Ce mot, dans le sanskrit bouddhique, signifie généralement « composé, rassemblé, réuni. »

P. 39, st. 10, faut-il traduire : l’héroïsme de la patience ?