Page:Annales du Musée Guimet, tome 19.djvu/35

Cette page n’a pas encore été corrigée
17
LALITA VISTARA. — CHAPITRE IV.

98. Djñànasambhàro... daçabalapratipùrllyài...

99. Çamathasambhârô... Tathâgatasamâdhipratilambhàya...

100. Vidarçanasambhàrô... pradjiîàlchakshuh pratilambhâya...

101. Pratisamvidavatârô... dharmatchakshuhpralilambhâya…

102. Pratisaranâvalârô .. Buddhatchakshuhpariçuddhyâi…

103. Dhâranîpratilambhô... sarvabuddhabhàchilâdhâranatàyâi…

104. Pratibhânapratilambhô... sarvasattva subhashitasantôshanalàyâi…

105. Anulômikadharmakshànli... sarvabuddhadharmânulômanalâyâi…

106. Anutpallikadliarmakshànti.. vyâkarana pratilambhâya…

107. Avâivaiilika... sarvabuddhadharmapratipûrltyài…

108. Bhiimêr bhûmisangkrântidjùànam... Sarvadjnadjnànâbhichêkatayai. ..

108 bis. Abhishêkabhùmi... avakramana djanmàbhinishkramanadushkaratcharyâ bôdhimandalôpasafigkramana mâradhvansana bôdhivibôdhanadharmatchakra pravartlana mahâ parinirvâna sandarçanatâyâi...

Cette dernière porte de la Loi, qui fait la 109e doit être prise ici comme la terre du Bouddha, qui est la 11e, quoiqu’il n’y en ait vraiment que 10 (v. la table gén.).

P. 32, n° 4. — M. Rajendra (Lalita, v, trad. anglaise, p. 70) s’est trompé de numéro. Ce que j’ai traduit dans le Rgya-tch’er-rol-pa par gaieté, c’est le mot sanskrit prîti, rendu en tibétain par dgah va, « joie, contentement ».

P. 36, n° 84. Le mot sanskrit que représente « l’intention » est âçaya que M. Rajendra traduit par aspiration.

Dans son Analysis of the Sanskrit Buddhist Literature of Nepal, p. 82, M. Rajendra, d’après le Daçabhûmiçvara, donne la définition de dix âçayas ou aspirations qui caractérisent le second degré (Vimala) de perfection bouddhiste.

1° désir de simplicité ; 2° de tendresse de cœur ; 3° d’activité ; 4° de consulter les autres ; 5° d’égalité ; 6° de faire le bien ; 7° de pureté ; 8° d’impartialité ; 9° de grandeur de cœur ; 10° de magnanimité.

P. 36, n° 5. « L’intention soutenue ». C’est la traduction du sanskrit adhyâçaya, que M. Rajendra explique par « aspiration supérieure », et il donne, d’après le Mahâvastu, l’énumération des qualités qu’on acquiert par 19 de ces aspirations, en faisant remarquer que le texte en annonce 20.