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LALITA VISTARA. — CHAPITRE IV.

CHAPITRE IV

P. 32, nos 11 et 14. Le moi upadhi doit être traduit par richesse. La version tibétaine ne laisse aucun doute à cet égard en employant ici le mot rdsas au lieu du mot phungpo qui est la traduction d’upadhi quand ce mot signifie « support, substratum », c’est-à-dire : ce sur quoi s’appuie l’existence avant la délivrance finale.

P. 32 et suiv. J’ai comparé avec soin ma traduction des Cent huit portes de la Loi à celles de M. M. Rájendra et Lefman et j’ai vu, avec peine, en faisant cette comparaison, qu’il faudrait pour nous mettre d’accord, un commentaire bien fait et surtout clair. Pour donner au lecteur qui comprend le sanskrit le moyen de vérifier la valeur de nos trois traductions, voici le texte original des Cent huit portes de la Loi et ce à quoi elles conduisent :

1. Çraddhâ dharmâlôkamukham abhêdyâçayatàyài sam̃vartatê[1].

2. Prasâdô… âvilachitta prasâdanatâyai…

3. Prâmôdyam̃… prasiddhyài…

4. Prîti… chittaviçuddhyâi…

5. Kâyasam̃varô… tryâkârakàyadôsliapariçuddhyâi… (d’après la version tibétaine).

6. Vâksam̃varô… chatur vâg dôsha parivardjanatâyài…

  1. À toutes les phrases qui suivent j’omets la répétition de dharmâlôkamukham que je remplace par quelques points, ainsi que samvartatê.