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XXIII
introduction

lam (ca) aoadànaçahtkaJ/ . . . ti-aijaili SujaUibltâsila/Ti llia)id’içcarûcàri/a pûrvaiTt. idânhn prakâçilaùi (les points iijdii|ueut un groupe illisible). — Ce que je crois pouvoir se traduire ainsi : k Fin (L ; l’Avadàna-Çataka... dit par le Sugata, autérieureuKMit (recueilli par) le docteur (ou Maîliv) Tliandîçvara (Thandîçvaràcàrya), maintenant mis au jour. — Cette note semble indiipu’i' qui’ la présente rédaction est le renianii’ment d(_’ r(eavri.’ d’un docteur f^àcYÎ/’^rt^ a ;>pelé Thandiçvara ; mais cela n’est pas très clairement exprimé, et let’jrmjque nous coasidérons comme un nom [)ropre a une fornu3 singulière ; il doit être altéré. Nous ne p(juvons tii’cr rien de précis ni df sûr de cette note énigmatique.

Traduction tibétaine. — Elle n’est malheureusenient pas reproduite à la tîn de la traduction tibétaine de l’Avadàna-Çataka. Cette traduction (|ui remplit presque tout le 29e volume de la section Mdo du Kandjour (f"^ 1-422) est, comme toujours, très fidèle et littérale. Cependant, sur quelques points, elle ne concorde pas avec le sanskrit ; dansdi/uxou trois récits la rédaction varie sensiblement. Si l’on songe à la multitude des récits de ce genre, aux variantes nombreuses de quidques-uns d’entre eux, on jugera que ces div(irgences ne sont pas liit’n im[)orlant(’S. La version tibétaine fournit la preuve que les Mss. sanskrits nous donnent bien la rédaction définitive de l’Avadàna-Çataka. Les auteurs de ce travail sont l’indien Jinamitra et le tibétain Ban-de Deb -stan-dra (révérenil Devacandra).

Traduction chinoise. — Il existe aussi une traduction chinoise de l’Avadàna-Çataka. Elle a pour titre Cwan-tsi-pe-ijucn-ldn « collection bien ordonnét ? de cent histoires » et pjorte le n" i ;J24 dans le catalogue de Buniju-Nanjio : elle a pour auteur l’Upàsaka C !ii--kien. Elle manque malheureusement à la Collection du Tripitaka Chinois de notre Bibliothèque iia tionale.


VII. — Tableau des cinq recueils

Avant d’aller plus loin, je crois devoir donner ici la liste des récits dont se composent l’Avadàna-Çataka et les quatre autres ouvrages cités, en renvoyant de l’Avadàna-Çataka à ses congénères et des congénères à l’Ava-