Page:Annales du Musée Guimet, tome 18.djvu/22

Cette page n’a pas encore été corrigée
XVIII
annales du musée guimet

Ce dialogue, commencé dans le Kalpa-dr.-av.-ni., continué dans le Ilatna-av.-niâlà, n’est j’as lini, puisqu’il ne nous donne que 41 ou Â2 récits de rAvadfina-dalaka ; il doit se puarsuivre ailleurs. Les deux recueils vcrsiiiés qh’ nous avons supposent l’existence de trois autres, dont le premier renlermerail les récits cinquièmes et sixièmes ; le deuxiènre les récits septièmes et luiitiènies ; le troisième les récits neuvièmes et dixièmes des décades, avec quelques intercalations et une addition de récits supplémentaires. Le Kalpa-druma-avadàna et le Ratna-avadàna-màlà ne seraient donc que des lra^i ;nients d’un l’ccueil {ilus étendu dont le titre pourrait être celui qui est indiqui, à la tin du Kalpa-druina-av. m., conmie disignant un recueil plus vaste dont le Kalpa di’uma l’iM-ait partie : Arnha-Ujuu/upiasaiiibliàrana, « Conférence d’Açoka et d’IIpayupla ».

Arolia-Avadànii . — lletreuvera-t-on ces trois recueils ? Je l’ignore. Mais il en existe un qui Justitie imparfaitement la supposition précédente et comble en partie, eu très petite partie, le ^"ide que nous voudrions voir rempli, h’ Açoka-avatlâiia-rnâlù , dont il existe un Ms. à la Bibliothèque de l’Université de (Cambridge^^1 est, connue nos deux recueils, un entretien versifié d’Açoka et d’Ujiagupta, et se divise en 21 sections d’inégale étendue, dont huit (1.">--2U) correspondent aux dixièmes récits des décades de l’Avadàna-Çataka, c’est-à-dire aux récits : 10, 20, 30, 50, 60, 70, 80, 90.

La IVe décade est exclue comme dans le Kalpa -dr. et le Iatna-av. ; la X’- est omise, parce que le 10" récit de cette décade ouvre li/ Kalpa- dr.- av. Ainsi ce recueil s’harmonise avec les deux autres ; la seule différence est que les nmivièmes récits qui, d’après notre hypothèse, devraient s’y trouver, font défaut, que, de plus, ces textes, au lieu d’avoir la place d’honneur au début du recueil, sont relégués dans la dernière partie et enclavés dans d’autres l’écits. Sans recheicher l’origine de cette anomalie, je constate que nous

1 Ad. 1482. CalaliiijHe.,. hy Cecil Bendall. ^. 1 10-114. — Ileii existe àPai-is une copie faisant partie Je l"envoi de M. Hodgson, de 1Sjû-37 ; elle est restée, je ne sais pourquoi, à la Société asiatique, tandis que la grande majorité de ces Mss. (entre autres l’Avadàna-Çataka) eulraient à la bibliothèque Naliouale. Je regrette vivement d’avoir perdu de vue l’existence de ce Ms. ; sans quoi j’aurais l’ait sur lui le même travail que sur les iMs.^. du Kaljia-dr.-av. et du Ratna-av.-m. de la bibliothèque Nationale qui faisaient aussi partie des 6i Mss. sanskrits liouddliiques reçus de M. Hodgson par la Société asiatique en 1837.