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LE DIX-SEPTIÊME CHAPITRE
DU
BHÂRATÎYA-NÂTYA-ÇÂSTRA
INTITULÉ
VÂG-ABHINAYA
PAR
M. PAUL REGNAUD


Les indianistes connaissent l’extrême rareté des manuscrits de Bharata. Autant que je sache, l’existence dans l’Inde même de ce précieux ouvrage n’a guère été constatée que par Wilson, Mackenzie Collection, t. 1, p. 116, et dans un des catalogues de manuscrits sanscrits publiés récemment par les soins du gouvernement anglais, où le Bhâraihja-Nâlya-Çâaira tîgure sur une liste qui indique certains livres considérés comme rares dans les bibliothèques (privées) du Nepal[1].

En Europe, l’œuvre attribuée à Bharata est représentée par trois manuscrits (dont l’un ne contient que les sept premiers chapitres), qui ont été savamment décrits et comparés par M.  W. Heymann, dans le numéro d’avril (ou de mars) 1874 des Nachriditen, de la Société scientifique et de l’Uni-

  1. Ce catalogue ne porte pas titre ni de date d’impression.