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SHIDDA

u en sanscrit shiddam
u en sanscrit shiddam
u Figuré.
u long en sanscrit shiddam
u long en sanscrit shiddam
û Diminution, dommage, déchet, perte.
ê en sanscrit shiddam
ê en sanscrit shiddam
ê Désir.
ê long (ae) en sanscrit shiddam
ê long (ae) en sanscrit shiddam
ae Puissance.
ô en sanscrit shiddam
ô en sanscrit shiddam
ô Cascade, état des choses qui ne s’arrêtent pas même un instant.
o long (ao) en sanscrit shiddam
o long (ao) en sanscrit shiddam
ao Modification, changement, transformation.
au en sanscrit shiddam
au en sanscrit shiddam
अं au Limite, borne, Buddhi (mot sanscrit), c’est-à-dire l’état d’esprit où l’on se trouve avant d’égaler Bouddha.
ah en sanscrit shiddam
ah en sanscrit shiddam
अः ah Éloignement, écartement, Nirvâna (mot à mot) : sans passion.


QUATRE VOYELLES PARTICULIÈRES[1]
ri en sanscrit shiddam
ri en sanscrit shiddam
ri Miracle.
ri long (rî) en sanscrit shiddam
ri long (rî) en sanscrit shiddam
Exemple, espèce.
li en sanscrit shiddam
li en sanscrit shiddam
li Action d’appliquer l’esprit.
li long (lî) en sanscrit shiddam
li long (lî) en sanscrit shiddam
Action de se plonger.

Ces quatre voyelles particulières sont des signes qu’un auteur de l’orthographe de la langue sanscrite créa ou admit postérieurement à la création des caractères sanscrits par Brahama. Ce sont les quatre caractères sanscrits

  1. Ces sons liquides sont considérés comme voyelles dans le sanscrit, le pali et encore aujourd’hui dans le singalais moderne.