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SHIDDA

daïdjiô. Ces livres renferment quatre caractères nouveaux. Tchikô rapporte que les Indes centrales employèrent les caractères créés par Brahama, en y ajoutant ces quatre signes.


Quatrième explication donnée par Daï-Niti, Bouddha éternel.

Daï-Niti et ceux qui possédèrent la même étendue d’esprit que lui ont expliqué le sens mystique des caractères sanscrits. En effet, le sens mystique de ces caractères est clairement expliqué dans le chapitre de Shakoudjimohon du livre intitulé Kongôtchogniô, et dans les chapitres de Gou en cingombon et de Djirimbon, etc., du livre sacré de Daï-Niti.

ma, glyphe en sanscrit shiddam ta, glyphe en sanscrit shiddam
ma ta

Le mot ma, glyphe en sanscrit shiddamta, glyphe en sanscrit shiddam mata, est le nom générique des voyelles. Toutes ces voyelles, après avoir été modifiées, sont employées comme signes qui s’ajoutent à un caractère pour lui donner un son autre que le sien propre.


VOYELLES[1]
a en sanscrit
a en sanscrit
a Éternité, passion.
a long en sanscrit
a long en sanscrit
â Tranquilité, état calme, solitude.
i court en sanscrit
i court en sanscrit
i Commencement, origine, source.
i long en sanscrit
i long en sanscrit
î Accident, fâcheux.
  1. Il y a deux sortes de caractères sanscrits : les caractères qui se trouvent dans la première colonne sont ceux qui ont été introduits au Japon ; les autres, dans la seconde colonne, sont ceux qui ont été introduits en Europe.