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dans son premier volume du Zend-Avesta. (Yasna, Introduction, Matériaux, p. cxiii.) Il vient à l’appui des explications que nous donnons sur l’organisation du clergé zoroastrien dans notre chapitre du sacerdoce.

Quant à l’orthographe des mots sanscrits, zends, pehlvis, guzeratis, nous nous sommes toujours servi de celle qu’employait l’auteur que nous citions. Pour les noms géographiques, nous avons dû laisser de côté tout espoir d’unification ; un exemple suffira : la Broach anglaise est la Barotch d’Anquetil, la Bharoutch d’Élisée Reclus. En guzerati, elle s’écrit Bh(a)ruch ; de sorte que, en présence de ces écarts, nous n’y avons plus regardé de trop près. Il suffit de dire que toutes les orthographes employées par nous peuvent se réclamer d’une paternité respectable. Pour les noms propres, on n’ignore pas qu’il y a en guzerati deux systèmes de transcription, ceux de Gilchrist et de Jones. Nous avons presque toujours suivi celui de Jones ; encore y a-t-il des cas où le possesseur du nom ayant adopté celui de Gilchrist, nous avons dû nous y rallier. Une erreur capitale, et que nous pensons n’avoir pas commise, c’est de mêler dans un mot les deux transcriptions.

Nous espérons que le lecteur ne se laissera pas rebuter par la sécheresse et l’aridité des détails. Nous nous sommes souvenu avant tout que les livres de cette série des Annales du Musée Guimet sont destinés à l’étude plus qu’à la vulgarisation ; aussi avons-nous souvent sacrifié à la vérité et à la production d’un document positif le plaisir d’émettre un jugement personnel ou une généralisation séduisante.

Paris. Septembre 1897.