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la campagne, ce sont d’ordinaire des édifices massifs, purement commémoratifs comme la plupart des stoupas de l’Inde. Quelquefois cependant ils sont creux et servent alors de troncs pour les offrandes que les passants y déposent soit en monnaie soit en tsatsas [1], petits ex-votos en terre cuite, ou simplement séchée au soleil, de forme conique qui représentent eux-mêmes des tchortens en miniature, ou bien petite stèle sur laquelle est moulée l’image d’un Bouddha, d’un saint ou d’un dieu.

Jam-jang.
Tchanrési.
Tchak-dor.
Mani du Musée Guimet (Collection Henri d’Orléans).

Mani. — Souvent les parois des rochers qui bordent les routes, sont couvertes d’inscriptions profondément gravées dans la pierre, répétant des milliers de fois l’invocation mystique de Tchanrési, Om Mani Padmé Houm. D’autres fois, cette même prière chère aux Tibétains se lit à satiété sur le revêtement des deux faces d’un mur, long de plusieurs centaines de mètres, construit au milieu des routes qu’il sépare en deux allées. Ces monuments sont des Manis,

  1. C’a-C’a.