chasser ou de détruire, ces instruments vulgaires sont tenus pour insuffisants et l’on a recours à d’autres, considérés comme possédant une puissance irrésistible. Ces instruments sont fabriqués avec des ossements humains, à l’exception de la conque marine qui sert dans tous les cas. Dans ces circonstances, on emploie des trompettes, kang-ling [1], faites de fémurs ou de tibias, et des tambours à main [2] formés de deux crânes soudés par leur sommet et recouverts de peau (peut-être de peau humaine). Notons en passant que, pour avoir toute leur efficacité, ces instruments doivent être faits avec des ossements de Lamas.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/6c/Annales_du_Mus%C3%A9e_Guimet%2C_Biblioth%C3%A8que_d%E2%80%99%C3%A9tudes%2C_tome_12-13_%28page_277_crop%29.jpg/450px-Annales_du_Mus%C3%A9e_Guimet%2C_Biblioth%C3%A8que_d%E2%80%99%C3%A9tudes%2C_tome_12-13_%28page_277_crop%29.jpg)
Kang-ling. |
Doung. |
Dāmaru.
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4. Cérémonies et fêtes. — « Comme le Lamaïsme vit principalement par les sens et dépense sa force en fonctions sacerdotales, il est particulièrement riche en rituel. C’est pourquoi son cérémonial a reçu une prédominance