Page:Annales du Musée Guimet, Bibliothèque d’études, tome 12-13.djvu/215

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Rin-hbyung (Ratna-Sambhava), Od-dpag-med (Amitâhha), Don-hgrub (Amoghasiddhi). Par un phénomène d’autant plus intéressant à constater qu’il est, croyons-nous, plus rare, ils prennent trois formes différentes (naturelle, mystique et tântrique) suivant les rôles qu’on leur fait jouer.

Rnam-par-snang-mzad (Vairotchana).
Rnam-par-snang-mzad (Vairotchana).
Rnam-par-snang-mzad (Vairotchana).

Dans leur forme naturelle, ils ressemblent à tous les autres Bouddhas[1], et ne se reconnaissent qu’à leurs gestes[2] et aux attributs qu’on leur prête parfois : ainsi

  1. Le type des Bouddhas est unique parce qu’ils n’ont qu’une seule et même nature.
  2. P’yag-rgya, en sanscrit Mudrâ.