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pour recevoir une délicate miniature, généralement peinte sur soie, que l’artiste encadre ensuite d’arabesques dorées.

Les planchettes qui servent de reliure sont également décorées de peintures sur fond noir, jaune, rouge ou or, surtout quand il s’agit de beaux manuscrits. Enfin, le livre est enveloppé d’une pièce de soie jaune, quelquefois brochée ou richement brodée.

La grande extension de l’imprimerie n’a pas diminué le goût pour les manuscrits qui conservent un caractère plus particulièrement sacré, surtout s’ils sont de la main de quelque haut dignitaire ou saint renommé. La copie des manuscrits est, de nos jours encore, une des occupations préférées des lamas qui arrivent souvent à une habileté calligraphique admirable et déploient un réel talent dans l’exécution des initiales ornementées.