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siège, n’ont connu qu’après l’armistice la perte cruelle qu’ils avaient faite trois mois avant.

N’ayant pu rendre à M. Minard les derniers devoirs, j’ai voulu du moins être l’historien fidèle et impartial d’une vie si exemplaire et si bien remplie. Puissé-je avoir fait pleinement connaître l’homme droit et juste qui laisse des regrets ineffaçables à sa famille et à ses amis, le savant infatigable qui a consacré sa longue existence à se rendre utile, et l’ingénieur éminent qui a contribué à illustrer le corps des ponts et chaussées !