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Prune Smith’s Orléans.

Fruit de verger.

(Spécimens récoltés sur pyramide.)

L’American-Pomological Society, dans ses congrès de 1854 à Boston, et de 1856 à Rochester, adopta définitivement la Prune Smith’s Orléans dans la culture générale des États-Unis ; les qualités précieuses de cette variété lui méritaient une telle distinction. D’après notre expérience, elle n’a rien perdu de sa valeur en Belgique, et nous croyons devoir en conseiller la propagation dans les vergers ou les jardins.

Selon Downing, la Smith’s Orléans a été gagnée il y a 25 ou 30 ans par un nommé Smith, de l’État de Long-Island. C’est un arbre vigoureux, qui porte bien et régulièrement, c’est à juste titre, dit notre auteur, la favorite des jardins américains.

Le fruit est gros, ovale, plus large vers le pédoncule, qui est mince, petit, inséré dans une cavité étroite et profonde. La suture est profondément marquée d’un côté, peu apparente de l’autre.

La peau, noire-pourprée, couverte d’une fleur bleuâtre, se sépare facilement de la chair, qui est jaune foncé, assez ferme, très-juteuse, d’une saveur sucrée acidulée, un peu vineuse.

Le noyau est moyen, peu adhérent à la chair, ovale, obtus aux deux extrémités, pourvu d’arrêtes peu saillantes.

Le vieux bois et les branches à fruits sont de couleur grise. Les jeunes rameaux, de grosseur moyenne, droits, lisses, pourpre-rougeâtre d’un côté, vert pâle de l’autre, poussent presque verticale-