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seize de hauteur ; la queue, de grosseur médiocre, est plantée au milieu d’une cavité assez profonde ; une gouttière peu sensible divise ce fruit suivant sa hauteur, il est aplati du côté de cette gouttière, de sorte que son diamètre pris sur ce sens, n’est que de seize lignes ; les gros fruits ont une ligne de plus sur chaque dimension ; lorsqu’il vient des pluies au temps de sa maturité, il se fend, et il en devient meilleur.

» Sa peau est adhérente à la chair, fine, verte, marquée de taches grises, et frappée de rouge du côté du soleil, couverte d’une fleur très-légère.

» Sa chair est d’un vert jaunâtre, très-fine, délicate et fondante, sans être mollasse.

» Son eau est abondante, sucrée et d’un goût excellent.

» Son noyau est adhérent à la chair par l’arrête, et par un endroit de deux ou trois lignes sur chaque côté de son plat ; long de huit lignes, large de six lignes et demie, épais de quatre lignes. »

L’arbre de cette variété n’est pas très-vigoureux, son bois est lisse, gris-brun ; les jeunes rameaux sont également lisses, et d’un gris plus clair.

Les feuilles sont ovales lancéolées, de grandeur moyenne, bien et profondément dentelées ; le pétiole est assez long et gros.

La Reine Claude mûrit vers le milieu du mois d’août ; de toute première qualité pour être mangée crue, elle est aussi très-renommée pour les usages culinaires et les confitures, mais elle a trop de jus pour être séchée avec succès.

L’arbre convient à toutes les formes en usage dans nos cultures.

A. Royer.