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ment colorée de rouge pourpre du côté du soleil et recouverte d’un duvet grisâtre assez épais ; la couture est superficielle ; le point pistillaire est gros, arrondi, saillant, gris-roux ; la queue, très-courte, est placée dans une cavité large, profonde et arrondie, coupée transversalement par la couture, qui n’est creuse que dans cette partie ; la chair jaune d’abricot, rouge dans la cavité où se trouve le noyau est fine, fondante, succulente, son eau est sucrée, relevée, sa saveur est plutôt celle du brugnon que celle de la pêche. Le noyau est assez gros, se détache bien de la chair dont il ne conserve que quelques lambeaux ; sa forme est ovale, obtuse à la base et se terminant en pointe allongée au sommet ; les joues sont convexes, rugueuses, les arrêtes dorsales sont obtuses, presque nulles, mais séparées des joues, par des sillons larges et profonds ; les arrêtes du ventre sont crénelées, obtuses et séparées par un sillon profond et large ; l’amande est amère.

Alexandre Bivort.