ce nom au Jardin des Plantes à Paris. Ce pomologue regrette que la qualité de la pomme Pigeonnet ne soit pas à la hauteur de sa beauté ; peut-être l’a-t-il dégustée trop tardivement, ou demande-t-elle un sol privilégié pour acquérir ses bonnes qualités ; l’exemplaire que nous avons dégusté, provenant du jardin de M. Hennau, professeur à l’université de Liége, était excellent[1].
Le catalogue de la Société d’horticulture de Londres, 1re édition, page 787, confond cette pomme avec le Pigeonnet décrit par Duhamel ; nous croyons que c’est une erreur, le Pigeonnet de Rouen est d’un coloris moins violacé et dépourvu de cette fleur bleuâtre qui recouvre l’épiderme du Pigeonnet ; il est aussi moins large et plus aplati à sa base ; ensuite, le pédoncule est plus long et plus grêle.
- ↑ Nous regrettons que les nombreuses occupations de notre ancien collègue et ami ne lui aient plus permis de continuer ses fonctions actives de membre de la Commission royale de pomologie et du comité de rédaction.
