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indications données par Downing ; au lieu de précéder la Washington, elle lui succède, car nous n’avons pas encore vu la Jefferson mûrir avant le 15 septembre. Son volume est moindre que ne l’indique l’auteur américain, mais c’est réellement une excellente prune, très-sucrée et bien parfumée.

Le fruit est gros, ovale-arrondi, légèrement rétréci vers sa base. La peau, jaune d’or, plus ou moins ponctuée de pourpre violacé et maculée de pourpre rouge sur les joues, est couverte d’une légère fleur blanche et se détache de la chair. Le pédoncule, long d’un pouce, assez gros, brun, est placé dans une petite cavité arrondie. La couture est superficielle et sépare le fruit en deux parties égales. Le point pistillaire est petit, roux, placé à fleur du fruit. La chair, jaune d’abricot, se détache partiellement et parfois complétement du noyau ; elle est succulente, remplie d’un jus sucré, abondant et de haute saveur. Le noyau est assez gros, ovale allongé pointu.

L’arbre est de vigueur moyenne ; son bois est rouge brun violacé, lisse.

Ses rameaux sont droits, grêles, un peu cotonneux.

Les feuilles sont ovales-lancéolées, planes, longues de 8 à 10 centimètres, sur 6 à 7 de largeur.

Le pétiole est gros, canaliculé.

A. Royer.