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Les plus beaux spécimens de cette excellente variété mûrissent en novembre et décembre, mais les fruits de moindre volume se conservent souvent jusqu’en février.

L’arbre croît avec vigueur et prend une grande extension ; il se couvre d’un beau feuillage, forme une tête conique et déploie bientôt sa rare fertilité. Il se comporte également bien sur franc ou sur coignassier et admet sans peine la forme pyramidale ; mais dans bien des localités où la terre est forte et le jardin peu abrité, il est préférable de le placer en espalier à l’une des trois expositions du levant, du midi et du couchant.

Ses branches à fruits sont assez longues, grêles, grises.

Les supports sont gris et ridés à leur base, renflés, lisses, brun noisette à leur sommet.

Le bouton à fleur est assez gros, ovale pointu, brun clair ombré de brun foncé et de gris cendré.

Les jeunes rameaux sont gros, longs, droits, lisses et sans stries ; l’épiderme, vert jaunâtre à l’ombre, brun roux du côté du soleil, est couvert en quelques endroits d’un duvet grisâtre et ponctué de lenticelles grises, allongées, irrégulièrement disséminées sur toute sa surface.

Le gemme est gros, ovale-conique, pointu, saillant, brun ombré de noir et lavé de gris.

Les mérithalles sont courts.

Les feuilles sont larges, épaisses, lisses, vert foncé et luisant, ovales, aiguës, presque planes, finement serretées sur lambourdes et à serrature large, profonde et arrondie sur les jeunes rameaux.

Les feuilles secondaires sont lancéolées pointues.

Le pétiole, long de 3 à 5 centimètres, est gros, canaliculé, vert clair ombré de rouge au soleil.

Les stipules sont falciformes ou linéaires.

Alexandre Bivort.