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La chair, jaune et très-juteuse, se détache parfaitement du noyau. La peau s’enlève avec la même facilité. La pulpe est sucrée, relevée, d’un goût excellent. Le noyau est ovale, aplati et pointu aux deux extrémités.

L’arbre est vigoureux ; les rameaux sont longs, grêles, lisses, rouge-brun du côté du soleil. Le vieux bois est gris-clair.

Les feuilles sont très-grandes, ovales ; les bords fortement serretés.

Les fleurs sont moyennes.

Des cultivateurs américains ont prétendu que la Cooper’s Large étant sujette à pourrir sur l’arbre, on en avait abandonné la culture dans plusieurs localités. En 1854, année assez humide en Belgique, nous n’avons rien vu de semblable sur un espalier très-chargé de fruits. Peut-être n’en serait-il pas de même si la variété était cultivée en haut-vent ou en pyramide.

M. Tompson assure que la Cooper’s Large est très-fertile ; d’après notre expérience, nous n’avons pas de peine à le croire.

A. Royer.