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vents du nord et un terrain mêlé de décombres, ce qui lui convient parfaitement. On le laisse croître en liberté, en le débarrassant seulement du bois mort ; on ne le taille que pour le rajeunir ou lorsque ses fruits ont perdu leur qualité.

Il y a des mûriers dont les récoltes sont alternes, c’est-à-dire très-abondantes une année sur deux.

On reconnaît facilement l’année d’abondance au grand nombre de fleurs femelles et à la rareté des fleurs mâles.

Les mûriers noirs d’une certaine force, qu’on lève dans les pépinières, sont d’une reprise assez difficile, s’ils n’y ont subi quelques transplantations préalables. C’est pourquoi il est bon de pratiquer des trous assez grands et de les y planter, en remblayant avec des détritus de couche ou d’autres terres légères et substantielles.

L. de Bavay.