du Noisetier
es fleurs sont monoïques. Mâles : longs chatons cylindriques, pendants, composés d’écailles rhomboïdales, imbriquées, trifides, formant involucre ; point de corolle ; huit étamines à filaments courts, insérés du côté intérieur de chaque écaille du chaton, à anthères érigées, ovales, presque sessiles, s’ouvrant de bas en haut, plus courtes que l’involucre.
Femelles : superposées aux chatons des fleurs mâles ; renfermées dans un bouton écailleux, à écailles imbriquées, dont les intérieures recouvrent chacune trois pistils ; ovaire ovale, adhérent, surmonté de deux styles sétacés, longs et rouges.
Fruit osseux, lisse, renfermé dans une cupule herbacée, découpée ou frangée à son sommet, contenant une amande qui remplit toute sa cavité.
La floraison a lieu en février ou mars, longtemps avant que les feuilles paraissent.
Tous les noisetiers ont les feuilles alternes, plissées, soyeuses dans leur jeunesse et garnies sur la face inférieure de glandules brillantes ; elles ont deux stipules caduques. Les tiges sont droites, rameuses, flexibles.
Les noisetiers croissent partout en Europe, dans les haies, les bois et sur les montagnes élevées.
Parmi les espèces qui composent ce genre, trois sont indigènes à l’Europe et forment des arbrisseaux ; deux viennent d’Amérique et sont les plus petites ; deux enfin sont originaires de l’Orient et s’élèvent en arbre. Les noisetiers d’Europe restent buissons, si l’on abandonne leur croissance à la nature ; mais on peut les élever à tige, et en faire des arbres de moyenne grandeur, en les soumettant, pendant les premières années, à une taille raisonnée.
La culture du noisetier n’est pas très-étendue en Belgique ; elle est plus considérable en Italie, en Espagne et dans le midi de la France ; ces contrées produisent, en abondance, des noisettes très-recherchées pour les desserts de l’hiver.
