aura même signe que le radical, de sorte que son signe inférieur répondra à un maximum, et son signe supérieur à un minimum, lequel même ne sera possible qu’autant que ne sera pas ; puisqu’autrement on aurait
Dans le cas du maximum, ou du signe négatif, on voit 1.o que, si l’on a infini, il viendra d’où ; 2.o que, si l’on a il viendra d’où ; 3.o qu’enfin, si l’on a , il viendra d’où . Ainsi, dans le cas de infini, les deux côtés extrêmes du trapèze devront être parallèles ; ils devront ensuite diverger de plus en plus, à mesure que deviendra plus petit, par rapport à de telle sorte que, lorsque sera égal à , ces deux côtés extrêmes devront déjà faire l’un avec l’autre un angle de ; enfin cet angle devra être droit, lorsque sera devenu tout à fait nul[1].
- ↑ Le bois de chauffage, qui se pèse dans le midi de la France, se mesure, au contraire, dans le nord, en le disposant dans des cadres ou châssis, formés d’une pièce de bois horizontale, des deux extrémités de laquelle s’élèvent deux montans verticaux. On voit que, de la sorte, la surface rectangulaire du châssis détermine la surface transversale de la masse de bois qu’on achète ; et, comme les bâchas ont une longueur invariable, on peut faire abstraction de cette longueur et payer le bois à raison de la surface de la section transversale, qui est la même que celle du châssis ; tout comme on mesure les étoffes, à cause de leur largeur constante, avec l’unité linéaire.
Ordinairement les montans verticaux de ce châssis sont maintenus en situation, au moyen d’arcs-boutans extérieurs, placés à leur partie inférieure. Mais quelquefois aussi ces arcs-boutans sortent de place, par vétusté, et alors, par l’effet du poids des haches placées dans le cadre, les montans cèdent et s’inclinent plus ou moins en dehors.
Or, on voit, par l’analyse qui précède, que, pourvu que l’inclinaison ne soit pas très-considérable, elle procurera toujours un plus ou moins grand