Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/67

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ou bien

d’où, en quarrant, supprimant les accens et transposant,

équation de la courbe cherchée, que l’on voit être un cercle ayant son centre au centre des moyennes distances des sommets du polygone donné et son rayon égal à la n.ième partie de la longueur donnée. Ce résultat pouvait être d’ailleurs facilement prévu. Si, en effet, on suppose des masses égales à l’unité, situées aux sommets du polygone dont il s’agit, la somme des momens de ces masses, par rappori à une droite quelconque située sur le plan de ce polygone, laquelle se réduira à la somme algébrique des perpendiculaires abaissées sur cette droite de ses divers sommets, devra être égale à n fois la perpendiculaire abaissée du centre commun de gravité de ces masses sur la même droite ; si donc l’on veut que la somme des premières perpendiculaires soit constante, il faudra que la dernière le soit également ; ce qui ne pourra arriver que pour des tangentes à un cercle, ayant son centre au centre des moyennes distances des sommets du polygone et son rayon égal à la n.ième partie de la somme des perpendiculaires dont il s’agit.

PROBLÈME ii. À quelle surface sont tangens tous les plans sur lesquels abaissant des perpendiculaires de tous les sommets d’un polyèdre donné, la somme algébrique des perpendiculaires relatives à chaque plan est égale à une longueur constante donnée ?

Solution. Soit rapporté le polyèdre donné à trois axes rectangulaires, et soient alors ses sommets Soit un des points de la surface cherchée ;