Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/45

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Soit l’axe du tube, tournant dans le plan de la figure, supposé vertical, autour d’un axe horizontal, perpendiculaire à ce plan, et passant par le point L’horizontale étant prise pour l’axe des et le point pour origine ; si est le point de où se trouve le centre de la sphère mobile à l’époque en abaissant de ce point la perpendiculaire sur l’axe des , désignant par l’inclinaison du tube à l’origine des temps, par la durée de sa révolution, par l’angle variable que fait sa direction avec l’axe des , et enfin par la distance variable du centre de la sphère mobile au centre du mouvement, on aura

donc

d’où l’on déduit

(1)

formule connue, sur laquelle est fondée la rectification des spirales.

Maintenant, il y a deux forces qui agissent sur le point et non pas une seule, comme le suppose le mémoire côté. Ces deux forces sont la pesanteur et la pression exercées par le tube sur le mobile ; pression par laquelle ce tube l’oblige de le suivre dans son mouvement. L’intensité de cette dernière force est inconnue, mais sa direction est donnée, puisqu’elle est nécessairement perpendiculaire à la direction du tube, représentée par celle de son axe En nommant cette pression inconnue comme le fait M. Poisson, pour un problème analogue, dans sa Mécanique, tom. I.er, n.o 250, pag. 373 et 374, il faudra égaler à les forces paral-