Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1829-1830, Tome 20.djvu/32

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

les deux valeurs de étant alors imaginaires, aucun des rayons émanés du point lumineux ne pourrait parvenir en . Les rayons émanés de ce point n’embrassent donc pas ici tout le plan vertical qui les contient, comme il arrive pour les rayons rectilignes, dans le cas d’une densité constante ; ils sont circonscrits par une courbe enveloppe, dont l’équation est évidemment

ou bien

(32)

équation d’une nouvelle parabole, tournée dans le même sens que celles que décrivent les rayons lumineux, mais dont l’axe est l’axe même des c’est-à-dire, la verticale conduite par le point rayonnant, et dont ce point est le foyer. Elle ne diffère, au surplus, que par sa position du rayon parabolique qui répond à , c’est-à-dire du rayon dont la direction initiale est horizontale. Un œil placé dans l’intérieur de cette courbe limite, verra donc deux images du point rayonnant ; ce point sera tout-à-fait invisible pour un œil situé hors d’elle ; enfin pour un œil situé sur la courbe même, les deux images se confondront en une seule.

xxi. Occupons-nous présentement de la détermination précise de lieu des deux images. L’équation (30), résolue par rapport à donne

(33)

de sorte que nous avons ici

de là résulte