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pris en cette rencontre, il n’est peut-être pas donné à beaucoup de monde de faillir d’une manière aussi ingénieuse.

Dans les Transactions de la société philosophique de Cambridge (tom. II, 1.re partie, pag. 45) on trouve aussi une démonstration fort courte et fort élégante du principe du parallélogramme des forces. On sait que tout se réduit à démontrer le théorème pour deux forces égales, formant entre elles un angle quelconque[1] ; et voici comment l’auteur, M. J. King, y parvient.

Soient ces deux forces égales à l’angle qu’elles forment et leur résultante, dont la direction doit évidemment diviser l’angle en deux parties égales. Cette résultante devra être nulle pour toutes les valeurs de comprises dans la double série.

c’est-à-dire, qu’elle devra être nulle en même temps que chacune des quantités

et ne pourra d’ailleurs l’être que dans ces seuls cas ; d’où l’auteur conclut qu’on doit avoir

étant un coefficient indépendant de et  ; or, cela revient comme l’on sait, à

  1. Voy. la Mécanique de M. Francœur.