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sés pour nos lunettes. Ce n’est seulement que depuis une douzaine d’armées qu’on sait que la caustique par réfraction relative à la ligne droite est la développée d’une section conique ; c’est depuis moins de temps encore qu’il a été reconnu que les verres plans à faces parallèles amplifient les objets ; et c’est depuis l’an dernier seulement que l’équation générale de la caustique par réflexion relative au cercle est connue.

En vain dirait-on que les théorèmes de Petit offrent un moyen facile de construire par points les caustiques relatives au cercle, tant par réflexion que par réfraction : il est manifeste en effet que les constructions graphiques ne sauraient donner que des caustiques individuelles, et que les équations de ces courbes ont seules le privilège de les renfermer toutes. En vain dirait-on encore qu’on n’a besoin, dans la théorie des lunettes, que de connaître les portions de caustiques voisines de l’axe des lentilles, et qu’alors on peut à la vérité rigoureuse substituer des approximations faciles, comme l’a fait en particulier M. le professeur de la Rive ; ces moyens d’abréviation pourraient au plus être tolérables pour une réfraction unique ; mais qui oserait répondre de l’influence des quantités négligées sur le résultat final, lorsqu’un rayon de lumière a traversé successivement les deux faces de trois ou quatre lentilles ?


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