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thogonales des rayons réfractés ; et l’on trouve facilement pour l’équation de cette trajectoire l’équation donnée page 3 ; c’est-à-dire,

(1)

de sorte que la caustique n’est autre que la développée de cette courbe.

Si, d’après cela, on demandait une des trajectoires orthogonales, pour un cercle réfléchissant d’un rayon concentrique à celui-là, et pour un point rayonnant il faudrait poser, dans cette équation, et  ; ce qui donnerait

(2)

La comparaison des équations (1) et (2) va nous conduire directement à notre but.

I. Supposons d’abord, dans l’équation (1) que le point rayonnant est sur la circonférence du cercle séparateur ; nous exprimerons cette circonstance en écrivant

(3)

au moyen de quoi cette équation deviendra, en éliminant, de son premier membre et divisant ensuite par

Or, pour faire coïncider cette dernière équation avec l’équation (2) il suffit de poser