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Les mêmes choses ont lieu pour des cercles tracés sur la surface d’une sphère ; l’équation est alors


II. Soient deux sphères , non concentriques, que, pour fixer les idées, nous supposons d’abord intérieures l’une à l’autre ; et soit inscrite arbitrairement une troisième sphère dans l’intervalle qui les sépare.

Soit ensuite décrite un, suite de sphères dont la première soit simplement assujettie à toucher à la fois les trois sphères  ; tandis que chacune des autres sera assujettie non seulement à toucher ces trois mêmes sphères, mais encore à toucher celle qui la précède immédiatement dans la série.

Ou bien la série de ces sphères se prolongera indéfiniment, ou bien, après révolutions autour de la sphère , on rencontrera une dernière sphère touchant la première et il s’agirait d’abord de prouver que ces circonstances ne dépendent aucunement ni de la situation arbitraire de la sphère ni de la situation également arbitraire de la première sphère de la série ; mais uniquement des rayons des deux sphères données et et de la distance entre leurs centres.

Il s’agirait de prouver, en outre, qu’on aura, dans le dernier cas,

les signes inférieurs répondant au cas où les sphères données sont extérieures l’une à l’autre.


Fin du tome dix-huitième.