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mitée, en représentant respectivement par les rayons des deux cercles et par la distance entre leurs centres, on doit avoir cette équation remarquable

Si les deux cercles donnés sont l’un hors de l’autre, l’équation sera

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  1. Voici un théorème beaucoup plus simple qui doit également être vrai.

    Soient deux cercles , non concentriques, tracés dans un même plan et que, pour fixer les idées, nous supposons intérieurs l’un à l’autre.

    Soient une suite de cordes de tangentes à , la première étant arbitraire et chacune des suivantes étant assujetties à avoir une extrémité commune avec celle qui la précède immédiatement.

    Ou bien le nombre de ces cordes sera illimité, ou bien, après avoir fait fois le tour de l’espace compris entre les deux cercles , on parviendra à une dernière corde qui se terminera au point de départ de la première  ; de sorte que les cordes formeront un polygone étoilé, inscrit à et circonscrit à .

    Il s’agirait d’abord de prouver que ces circonstances ne dépendent aucunement de la situation de la première corde mais uniquement des rayons des deux cercles et de la distance d’entre leurs centres.

    Il s’agirait en outre d’assigner, dans le dernier cas, le rapport qui doit exister entre les grandeurs

    Il a déjà été établi (Annales, tom. I, pag. 149, tom. III, pag. 346 et tom. XIV, pag. 54) que, dans le cas de et cette relation est

    On peut aussi se proposer le même théorème pour deux cercles tracés sur la surface d’une sphère, et il a été démontré (Annales, tom. XIV, p. 59) que, dans le cas de et on doit avoir

    J. D. G.