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de cette attention, on pourrait prendre pour théorème nouveau, relatif à l’un de ces hexagones, un de nos théorèmes appliqué à un autre et transporté ensuite à celui-là ; tels seraient, par exemple, ces deux-ci :

Dans tout hexagone inscrit à une conique, le point de concours de deux côtés qui ne sont ni consécutifs ni opposés, le point de concours de leurs opposés respectifs et le point de concours des droites qui joignent les deux couples de sommets opposés qui déterminant les deux côtés restans, appartiennent tous trois à une même droite.

Dans tout hexagone circonscrit à une conique, la droite qui joint deux sommets qui ne sont ni consécutifs ni opposés, la droite qui joint leurs opposés respectifs et la droite qui joint les points de concours des deux couples de côtés opposés, qui déterminant les deux sommets restans, concourent toutes trois en un même point.

13. Si l’on suppose que les fonctions linéaires sont en , on obtiendra, sans aucun nouveau calcul relativement aux angles tétraèdres gauches inscrits et aux quadrilatères gauches circonscrits à une surface réglée du second ordre, des théorèmes analogues à ceux que nous venons d’établir.

14. Si l’on suppose ensuite que ces fonctions, soit en et , soit au lieu d’être linéaires sont d’un même degré quelconque, supérieur au premier, on obtiendra des théorèmes généraux, soit sur le système de quatre courbes du même degré ou de même classe, comprises dans un même plan, soit sur le système de quatre surfaces du même degré ou de même classe, situées du manière quelconque dans l’espace.


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