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c’est-à-dire, que pour avoir la gravité il faut employer la valeurde et non celle de

8. Lorsque, par les phénomènes astronomiques, on détermine les masses des planètes, ou, pour mieux dire, les rapports que ces masses ont entre elles, on comprend nécessairement dans ces masses celles des atmosphères dont ces planètes peuvent être enveloppées. Or, il résulte de ce qui précède que la connaissance de ces masses totales ne suffit pas pour déterminer l’intensité de la gravité, à la surface de ces planètes ; car, cette intensité ne dépend point des masses des atmosphères. Il faut, pour la déterminer, connaître séparément les masses des planètes et celles de leurs atmosphères, ou du moins leur rapport qui peut être fort différent d’une planète à l’autre, et beaucoup plus cousidérable que celui qui existe entre la masse du sphéroïde terrestre et celle de son atmosphère.

Turin, le 12 avril 1828.

ANALYSE ALGÉBRIQUE.

Démonstration de la Règle de Descartes, d’après
M. Gauss ;

Par M. Gergonne.
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La démonstration de la règle de Descartes, sur les signes des racines des équations, donnée par Segner, et adoptée par la plupart des auteurs de traités élémentaires, ne laisse sans doute rien à désirer du côté de la rigueur, mais elle est d’une exposition