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qui contient l’un des centres de similitude, a ses pôles relatifs aux deux courbes en ligne droite avec ce même centre, et que tout point situé sur l’axe radical a le point de concours de ses polaires relatives aux deux courbes sur ce même axe. En repassant donc au système primitif, on aura ces deux théorèmes :

21. Les polaires de tout point situé sur l’un des axes de symptose de deux coniques, prises relativement à ces courbes, vont concourir sur ce même axe.

21. Les pôles de toute droite qui passe par l’un des centres d’homologie de deux coniques, pris relativement à ces courbes, sont en ligne droite avec ce même centre.


Or, comme l’on sait, avec la règle seulement, construire la polaire d’un point donné ou le pôle d’une droite donnée, par rapport à une conique quelconque, il s’ensuit qu’avec la règle seulement, on peut résoudre ces deux problèmes.

22. Étant donné un seul des points d’un axe de symptose de deux coniques, construire un autre point de cet axe, et par suite cet axe lui-même ?


22. Étant donnée une seule des droites qui contiennent un centre d’homologie de deux coniques, construire une autre droite qui le contienne également, et par suite ce centre lui-même ?

23. L’axe de symptose étant ainsi construit, on en pourra conclure (19) les deux centres d’homologie correspondans, et ensuite, au moyen de l’un d’eux, l’axe de symptose conjugué.

23. Le centre d’homologie étant ainsi construit, on en pourra conclure (19) les deux axes de symptose correspondans, et ensuite, au moyen de l’un d’eux, le centre d’homologie conjugué.

Ainsi, pour déterminer deux axes de symptose conjugués, il suffit simplement de connaître un des points de la direction de l’un d’eux.

Ainsi, pour déterminer deux centres d’homologie conjugués, il suffit simplement de connaître une droite qui passe par l’un d’eux.