Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1827-1828, Tome 18.djvu/288

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remarquables de son bel ouvrage. Je prie d’ailleurs M. Poncelet de m’excuser si, me rencontrant avec lui dans quelques résultats, je néglige de le faire remarquer. Mon excuse est que, me trouvant ici momentanément et seulement depuis peu de jours, je n’ai sous la main aucune des ressources qui me seraient nécessaires pour remplir envers lui un devoir de justice et de convenance, auquel je me garderais bien de me soustraire dans des circonstances plus favorables.

§. I.
Considérations préliminaires.

1. On a tellement étudié, dans ces derniers temps, les propriétés de deux ou d’un plus grand nombre de cercles tracés sur un même plan, qu’on peut aujourd’hui considérer ces propriétés comme généralement connues des géomètres ; elles se trouvent d’ailleurs développées avec beaucoup de détail dans un mémoire de M. Gaultier, de Tours, faisant partie du XVI.e cahier du Journal de l’École polytechnique, ainsi que dans plusieurs endroits des Annales de Mathématiques[1]. Il doit donc suffire à notre but de rappeler ici sommairement celles d’entre elles sur lesquelles nous aurons le plus fréquemment besoin de nous appuyer.

2. Deux cercles étant tracés sur un même plan, si on leur mène quatre tangentes parallèles de direction arbitraire, les points de contact de ces tangentes seront les quatre sommets d’un quadrilatère dont deux côtés opposés seront des diamètres des deux cercles, tandis que le point de concours des deux autres côtés opposés, ainsi que celui des diagonales seront deux points fixes, indépendans de la direction commune des tangentes ; ces points se-

  1. Voy. notamment tom. XIII, pag. 193, et tom. XVII, pag. 285.