Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1827-1828, Tome 18.djvu/277

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

représentera une surface qui contiendra cette courbe polaire ; mais il est visible que cette surface contiendra aussi la courbe à double courbure (4). Donc, cette courbe polaire et la courbe 4) se coupent en points. Ainsi, les courbes polaires de la droite située à l’infini dont il a été question ci-dessus coupent individuellement en points la courbe à double courbure dont il est question à l’endroit cité.

Enfin, l’équation (2) fait voir que les points polaires d’un plan situé à l’infini, relatifs à la directrice (1), sont déterminés par les trois équations

mais, en éliminant et entre elles, on retombe de nouveau sur l’équation (5) ; donc, les points polaires d’un plan situé à l’infini sont tous situés sur la surface du degré dont il a été question ci-dessus.

En généralisant ces résultats, par la théorie des projections, et en les doublant pur la théorie des polaires réciproques, on obtiendra les théorèmes suivans :

THÉORÈME III. Tant de surfaces du degré qu’on voudra passant toutes par les mêmes points fixes ; 1.o les surfaces polaires de l’un quelcon-

THÉORÈME III. Tant de surfaces de classe qu’on voudra ayant toutes les mêmes plans tangens fixes ; 1.o les surfaces polaires d’un plan quel-