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courbure ; 5.o enfin, cette courbe contiendra les pôles de ce plan[1].

veloppable touchera tous les plans polaires de ce point.

Considérons présentement trois surfaces du degré, données respectivement par les trois équations

Si l’on désigne par et deux constantes indéterminées, l’équation

(1)

appartiendra à une quatrième surface du degré, passant par les points d’intersection des trois premières, quels que soient et

  1. Si l’on suppose, dans ces corollaires, que soit le point, soit la droite soit le plan passent à l’infini, on en déduira les propositions suivantes :

    I. Tant de surfaces du second ordre qu’on voudra ayant les mêmes courbes d’intersection ; 1.o les plans diamétraux, conjugués à leurs diamètres parallèles se coupent tous suivant une même droite ; 2.o si l’on fait varier la direction commune des diamètres parallèles, de manière à leur faire décrire un système de plans diamétraux parallèles, cette droite décrira une surface du second ordre ; 3.o les diamètres conjugués de ces plans diamétraux parallèles seront situés sur cette surface ; 4.o si l’on fait varier la direction commune de ce système de plans diamétraux parallèles, les surfaces du second ordre, lieux de leurs diamètres conjugués, se couperont toutes suivant une même courbe à double courbure ; 5.o enfin, cette courbe sera le lieu des centres des surfaces initiales.

    II. Tant de surfaces du second ordre qu’on voudra étant inscrites à une même surface développable ; 1.o leurs centres sont tous situés sur une même droite ; 2.o leurs diamètres conjugués à des plans diamétraux parallèles sont situés tous sur une même surface du second ordre ; 3.o leurs plans diamétraux conjugués à des diamètres parallèles enveloppent une surface développable circonscrite à deux surfaces du second ordre.