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lesquelles conséquemment appartiennent à une courbe fixe à double courbure, intersection de deux surfaces du degré ; donc, la surface du degré, dont il vient dêtre question ci-dessus, passe constamment par une même courbe fixe, à double courbure, lorsqu’on fait mouvoir la droite située à l’infini dans un plan également situé à l’infini.

En mettant l’équation (2) sous la forme,

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on voit de suite que la courbe polaire de la droite située à l’infini, dans le plan , a pour ses équations

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Si l’on suppose donc que soit variable, on obtiendra l’équation de la surface engendrée par cette courbe, en éliminant entre ces deux équations, ce qui conduira de nouveau à l’équation (4). Ainsi, les courbes polaires de la droite dont il s’agit sont situées