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qui correspondent à deux courbes invariables du degré et dont le système appartient à points fixes, d’où il suit que les courbes polaires d’un point situé à l’infini, relatives à tant de courbes qu’on voudra du degré, passant par les mêmes points fixes, passent toutes par les mêmes points, également fixes.

Si l’on fait varier la direction de la droite ces points décriront une courbe dont on obtiendra l’équation en éliminant la variable entre les équations (3) ; ce qui donnera celle-ci :

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laquelle est évidemment du degré. Ainsi, les points communs aux courbes polaires d’un point situé à l’infini relatives à tant de courbes qu’on voudra du degré, passant par les mêmes points fixes, décrivent une courbe du degré, lorsque ce point décrit une droite également située à l’infini.

En mettant l’équation (2) sous la forme

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on voit, sur-le-champ, que les points polaires d’une droite située à l’infini, relatifs à la courbe (1), sont donnés par le système d’équations

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