Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1827-1828, Tome 18.djvu/25

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

let d’une rangée à l’autre, il s’ensuit que le nombre des boulets de la grande base du trapèze sera

Ce trapèze sera évidemment composé d’un parallélogramme ayant boulets dans un sens et dans l’autre, et d’un triangle ayant tous ses côtés de boulets ; ces deux figures ayant un côté commun de boulets. Si on veut les isoler l’une de l’autre, il faudra introduire dans l’une les boulets du côté commun enlevés par l’autre. Le nombre total des boulets du triangle et du parallélogramme sera ainsi (1) et (3)  ; donc le nombre des boulets du trapèze est seulement

On pourrait encore considérer le trapèze comme la différence entre deux triangles, dont le plus grand aurait à tous ses côtés boulets, tandis que les côtés de l’autre n’en auraient seulement que  ; on trouverait d’après cela (3), pour le nombre des boulets du trapèze, comme ci-dessus.

5. On peut résumer ces diverses formules dans ce principe unique : Le nombre des boulets d’une face en trapèze, parallélogramme ou triangle s’obtient en multipliant un côté par la demi-somme des arêtes parallèles qui s’y terminent ; pourvu que, dans l’application, on se rappelle que l’une des arêtes parallèles, pour la face triangulaire, n’a qu’un boulet seulement.

6. Passons au nombre des boulets des piles. On ne saurait former des piles en forme de parallélépipède rectangle qu’en les encaissant. Si les trois arêtes d’un même angle d’une telle pile étaient le nombre des boulets de la pile serait évidemment  ; et il en irait exactement de même si le parallélipipède était obliquangle.

7. Si le parallélipipède avait pour base un quarré ou un rhombe dont chaque côté fut de boulets, et que ses arêtes se terminant