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Si l’un des axes de l’ellipsoïde proposé devient infini, c’est-à-dire, si cet ellipsoïde devient un cylindre elliptique, une des hauteurs du triangle deviendra infinie, tandis que les deux autres, toujours finies, deviendront égales ; la surface cherchée sera donc, dans ce cas, un cylindre de révolution ; d’où l’on pourrait conclure, s’il en était besoin, que le lieu du sommet d’un angle droit mobile sur un plan, constamment circonscrit à une ellipse, est la circonférence d’un cercle.

Si enfin deux des axes de l’ellipsoïde devenaient infinis, c’est-à-dire, si cet ellipsoïde devenait un cylindre parabolique ; les trois hauteurs du triangle deviendraient également infinies ; de sorte que la surface demandée serait plane. On pourrait conclure de là, s’il était nécessaire, que le lieu du sommet d’un angle droit mobile sur un plan, constamment circonscrit à une parabole, est une ligne droite.

Supposons présentement que la surface donnée du second ordre soit un hyperboloïde à une nappe, ayant pour équation

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cette équation pouvant être déduite de l’équation (1), par le simple changement de en , on déduira de l’équation (13), par un pareil changement, l’équation de la surface demandée qui répond à ce cas. Cette équation sera donc

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Cela posé, et étant supposés inégaux, si l’on a

il en résultera