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en est de même de quatre droites harmoniques et de leurs polaires conjuguées.

Il est connu que, si sont les sommets consécutifs d’un quadrilatère gauche, et qu’une surface du second ordre coupe le côté en et le côté en et le côté en et le côté en et on aura

et, parce que cette relation est de nature projective, on en déduira la suivante :

Soient les quatre faces d’un angle polyèdre gauche. Soit une surface du second ordre à laquelle soient menés deux plans tangens et par l’arête deux plans tangens et par l’arête deux plans tangens et par l’arête et enfin deux plans tangens et par l’arête Si l’on désigne respectivement par les points où ces douze plans coupent une transversale rectiligne quelconque, on aura

9. Soit le rayon d’une sphère directrice. Soit la distance de son centre à un point, une droite ou un plan ; et soit la distance du même centre au plan polaire de ce point, à la polaire conjuguée de cette droite ou au pôle de ce plan ; on aura, comme l’on sait, d’où

Par conséquent, s’il existe une relation quelconque entre les distances du centre de la sphère directrice aux sommets, arêtes et faces d’un polyèdre, on obtiendra, en faisant usage de ces formu-