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que ses surfaces développables circonscrites, communes avec une surface donnée de m.ième classe, touchent cette dernière suivant des courbes planes comprises dans un plan unique ; problème qui peut être indéterminé, ce qui permettra d’assujettir la surface cherchée à toucher un ou deux autres plans, pris arbitrairement dans l’espace.

Si l’on appelle généralement plans polaires d’un point de l’espace, par rapport à une surface de m.ième classe, les plans que touchent à la fois les surfaces de (m-1).ième classe, inscrites aux surfaces développables qui touchent la surface proposée suivant ses intersections avec divers plans conduits par le point dont il s’agit ; on voit qu’un seul de ces plans polaires étant connu, on en peut déduire tous les autres. On voit en même temps que le même point peut être déduit de plans différens.

MÉTÉOROLOGIE.

Résumé de neuf années d’observations barométriques
faites à Montpellier ;


Par M. Gergonne.
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Depuis le commencement de 1827, je fais tous les jours, à des heures fixes, des observations barométriques, thermométriques et hygrométriques, avec des instrumens qui méritent la plus entière confiance. Je me propose d’en consigner les résultats dans le présent recueil, après l’expiration de chaque année.

Mais, pendant le cours des neuf années qui ont précédé celle-là, j’avais déjà accumulé un très-grand nombre d’observations du baromètre ; et bien que ces observations, au nombre de plus de