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beaucoup d’autres, dans les endroits cités du Traité des propriétés projectives que M. Plucker connaît sans doute[1], et qu’il aurait pu citer, comme il l’a fait à l’occasion de la construction particulière dont il s’agit[2]. Il me semble d’ailleurs que, s’il est louable de développer, dans des articles spéciaux, les théorie qui n’ont pu l’être en détail dans les ouvrages qui embrassent un grand nombre de sujets divers, on n’est pas pour cela dispensé, en aucune manière, d’indiquer les sources où on a puisé ses principes et ses moyens de solution[3].

» Quant à l’usage de mettre en deux colonnes les propositions de la géométrie de la règle[4], il me semble que c’est un double emploi très-pénible, peu motivé quant aux démonstrations[5] ; et qu’il suffira toujours d’indiquer, d’après les principes de la théorie des polaires réciproques, la manière de conclure les unes de ces propositions des autres déjà démontrées. Du moins ne saurait-on arguer, de ce que quelqu’un n’aurait pas employé un tel mode de rédaction, qu’il n’aurait point établi ni démontré les propositions réciproques qui dérivent aussi immédiatement des principes déjà posés.

  1. Pourquoi sans doute, lorsque la citation de M. Placier prouve précisément le contraire ?
    J. D. G.
  2. Eh ! non : il a cité les Annales.
    J. D. G.
  3. Mais, encore un coup, qui garantit que M. Plucker ait jamais ouvert le Traité des propriétés projectives ?
    J. D. G.
  4. Voici de nouveau pour moi. Je persiste pourtant à croire, n’en déplaise à M. Poncelet, que mes quelques articles à deux colonnes ont plus efficacement servi la cause de la dualité que ne l’ont fait les 400 pages de son ouvrage.
    J. D. G.
  5. J’en ai déduit les motifs, tom. XVI, pag. 211.
    J. D. G.