Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1827-1828, Tome 18.djvu/155

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du n.o 318 au n.o 326 ; que l’on compare enfin les figures 41, 42 et 43 de cet ouvrage, qui sont relatives à des exemples particuliers, avec celles qui résultent de plusieurs des énoncés de M. Plucker, et l’on trouvera que ce géomètre n’a pas eu beaucoup de difficulté à refaire, en partant des belles propriétés de Pascal et de Brianchon, sur les hexagones inscrits et circonscrits aux coniques, les démonstrations des théorèmes et des problèmes contenus dans son mémoire sur les contacts de ces courbes[1]. Je dirai même plus, c’est que les endroits cités du Traité des propriétés projectives, malgré leur laconisme, indiquent des solutions plus générales, plus directes et plus complètes des problèmes en question[2], puisqu’elles permettent de trouver, au moyen de la section conique donnée, tout ce qui appartient à celle qu’on cherche ; par exemple, son centre, ses axes et diamètres, ses intersections avec une droite donnée, ses tangentes partant d’un point également donné, etc. (Voy. les n.os 302 et suiv., 328 et suiv. de l’ouvrage cité). » M. le docteur Plucker a bien voulu rappeler, dans une note de la pag. 52 de son mémoire, que j’avais énoncé (Annales, tom. VIII) la construction de la section conique osculatriee du second ordre, en un point donné d’une autre section conique, mais sans en donner la démonstration. Je crois à propos de remarquer que la construction dont il s’agit est uniquement relative au contact du troisième ordre, et qu’elle a été justifiée complètement, ainsi que

  1. Mais conçoit-on qu’on puisse ainsi accuser grossièrement et contre toute vraissemblance, du plus insigne et du plus honteux plagiat, un homme qui nous est tout-à-fait inconnu ? Qu’on juge à présent dans quels intérêts j’avais fait main-basse sur le préambule et le post-scriptum.
    J. D. G.
  2. Mais qui donc songe à le nier ? Cela prouve tout au moins que ce n’est point là que M. Plucker a puisé ; supposé toutefois qu’il ait puisé quelque part, ce dont je doute fort.
    J. D. G.